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Au moins 20 blinqués principaux lourds, cinq blindés de transport de troupes et divers véhicules de l'armée turque ont pénétré en Syrie, a rapporté samedi 3 septembre l'agence privée Dogan. Les engins militaires, ont fait savoir des médias d'Etat, sont allés porter assistance aux rebelles syriens du village d'Al-Rai, dans le nord du pays, aux prises avec des combattants de Daesh.

Le commandant d'un des groupes rebelles en question a affirmé à l'agence AFP que ses forces entendaient progresser, à la faveur de cette offensive, en direction des villages d'où les troupes de Daesh ont été chassées depuis le lancement de l'opération «Bouclier de l'Euphrate» par l'armée turque.

L'opération, initiée le 24 août dernier, a conduit à la fuite de Daesh de la ville de Jerablus dès le 25 août, mais également au bombardement des positions des combattants kurdes dans le nord de la Syrie, qui luttent eux aussi contre Daesh.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que l'incursion militaire, non autorisée par le gouvernement syrien, avait pour but de faire cesser les fréquentes attaques transfrontalières et «de repousser les groupes terroristes qui menacent constamment (la Turquie), tels que Daesh et le PYD (Parti de l’union démocratique kurde)».

A une autre occasion, le chef d'Etat turc a promis de s'opposer avec «la même détermination» aux combattants kurdes et à Daesh.