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Dans la nuit du 12 au 13 janvier, de fortes explosions ont secoué la base aérienne militaire de Mazzeh, à l'ouest de la capitale syrienne. Selon la télévision gouvernementale Sama TV, l’état sioniste serait derrière cette attaque.

Le porte-parole de l’armée a prévenu que cette agression «flagrante» aurait des conséquences et qu'elle démontrait qu’Israël cherchait à «soutenir des groupes terroristes sur le territoire syrien». Le porte-parole a promis des représailles, mais les forces pro-Assad n'ont ni la force ni les moyens d'entrer dans un conflit avec l’état sioniste.

Selon le gouvernement syrien, des roquettes ont été tirés depuis un secteur situé près du lac de Tibériade, dans le nord des territoires palestiniens occupés, juste après minuit.

L'aéroport de Mazzeh est une base aérienne stratégique majeure, utilisée principalement par la garde républicaine syrienne, corps d'élite chargé de protéger la capitale. Il ne se trouve qu’à cinq kilomètres de la résidence officielle de Bachar el-Assad.

Aucune victime ne serait à déplorer alors que, d’après les témoignages cités par la télévisions syriennes, des forces spéciales syriennes s’y trouvaient au moment même des explosions.

Le gouvernement sioniste n'a quant à lui pas encore réagi.

La zone de Mazzeh avait déjà été pris pour cible en novembre 2016. L'armée syrienne avait en effet déclaré que, le 30 novembre 2016, des avions de combat israéliens avaient bombardé des postes militaires à l'ouest de Damas.

L’état sioniste avait justifié ces frappes en invoquant des représailles pour des bombardements de zones sous son contrôle dans les hauteurs du Golan, ou en arguant que ces frappes visaient le Hezbollah en Syrie.