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L'aviation russe, soutenant les forces du régime Assad, freinait par d'intenses raids au sud d'Alep l'offensive des rebelles qui cherchent à desserrer le siège imposé à leurs quartiers. Ce pilonnage s'est doublé, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), du largage de barils explosifs du régime mardi sur la ville rebelle de Saraqeb, à 50 km au sud d'Alep, qui ont engendré 24 cas de suffocation, selon la même source.

Or, si l'OSDH ne confirme pas que ces suffocations sont dues au gaz, les habitants et les rebelles ont affirmé qu'il s'agissait de chlore, ravivant le spectre de l'utilisation de gaz toxiques dans ce conflit qui a tué plus de 300.000 personnes depuis 2011.

Après l'attaque chimique qui avait provoqué la mort de centaines de personnes dans la région de la Ghouta orientale, à l'est de Damas, en août 2013, le régime s'était engagé à se défaire de son arsenal chimique. Mais l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), fait état depuis des mois du recours persistant à des gaz toxiques, sans toutefois désigner de coupable -- rebelles ou régime.