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Principale place forte du régime du président Bachar el-Assad, la capitale syrienne a été frappée par plusieurs attentats depuis le début de la guerre en 2011, même si elle est restée à l'écart des combats qui ont ravagé les autres villes et localités du pays. «Il y a eu au moins un kamikaze qui s'est fait exploser» dans la vieille ville, située dans le sud-est de Damas, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Il a fait état d'un bilan d'au moins 46 morts, dont de nombreux pèlerins chiites irakiens, et de «plusieurs dizaines de blessés dont certains graves» dans cette attaque qui a eu lieu près du cimetière de Bab al-Saghir situé dans le vaste quartier de Chaghour.

Le ministère irakien des Affaires étrangères a fait état d'une quarantaine de ressortissants tués et de plus de 100 blessés.

Selon le ministre syrien de l'Intérieur Mohammad al-Chaar, l'attaque a visé «des pèlerins de différentes nationalités arabes». «Le but était juste de tuer», a-t-il dit.

La télévision d'Etat syrienne a rapporté de son côté 40 morts et 120 blessés, évoquant l'explosion de «deux bombes posées par des terroristes», terme qui fait référence aux ennemis rebelles du régime.

Au cours des dernières années, plusieurs attentats sanglants ont visé un haut lieu de pèlerinage chiite près de Damas, Sayeda Zeinab, dont le plus sanglant a été celui du 21 février 2016: 134 morts. Il avait été revendiqué par Daesh, qui contrôle toujours des territoires en Syrie, notamment dans l'est du pays.

En février, au moins 50 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans une série d'attentats dans la ville syrienne de Homs, où six attentats suicides ont touché des installations militaires, dont le siège du service de sécurité du pays et un bâtiment abritant des militaires de l'intelligence syrienne.