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Les pluies diluviennes qui tombent depuis vendredi sur le sud et l’ouest de l’île de l’océan indien ont provoqué les pires glissements de terrain et inondations depuis 2003.

Près d’un demi-million de Sri-Lankais sont touchés par les intempéries et environ 100.000 personnes sont hébergées dans des refuges.

Dimanche, les secouristes ont profité d’une accalmie pour tenter de venir en aide à la population.

Les sinistrés avaient toutefois du mal à atteindre les camions d’évacuation, en raison des eaux qui leur arrivaient à la hauteur des genoux.

L’armée sri-lankaise a déployé en renfort 2.000 militaires, en plus de fournir des hélicoptères, des bateaux et des véhicules amphibies afin d’être en mesure de porter assistance à un plus grand nombre de victimes.

Des équipes médicales ont également été envoyées dans les régions les plus touchées pour tenter d’éviter l’apparition de maladies comme le choléra.

La situation ne risque pas de s’améliorer au cours des prochaines 36 heures puisque des précipitations de plus de 100 millimètres sont prévues au centre du pays, selon le Département de météorologie local.

À Agalawatte, à 74 kilomètres de la capitale Colombo, la population désespère. Dans cette ville du district côtier de Kalutara, 47 personnes sont décédées et 62 ont disparu.

Les coulées de boue et les inondations sont devenues fréquentes au Sri Lanka pendant la mousson en raison d’une forte déforestation, qui laisse le sol incapable de contenir de l’eau.

L’Inde a déjà dépêché un navire militaire comptant entre autres une équipe médicale et le Pakistan discute avec Colombo sur la meilleure manière d’intervenir.

De leur côté, les Nations unies enverront des conteneurs d’eau ainsi que des tablettes de purification de l’eau, tandis que l’Organisation mondiale de la santé doit fournir des médicaments dans les zones sinistrées.