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Que ce soit en fonds propres ou en recourant à l'endettement, l’entêtement des dirigeants de la Sonatrach à leur tête le PDG du groupe Amine Mazouzi n'en fini pas avec les mauvaises gestions.

le vice-président de la Sonatrach et responsable des activités exploration et production, Salah Mekmouche a fait savoir dimanche à Alger lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le PDG du groupe et des cadres de la Sonatrach, en présence du nouveau ministre de l'Energie Noureddine Bouterfa que "tous les investissements de la période 2015-2017 seront financés en fonds propres du groupe. Pour 2018, s'il n'y avait pas eu les projets de raffineries, nous aurons pu financer nos investissements en fonds propres".

Dans cet ordre d'idées, le responsable a souligné qu'"à partir de 2018, si le cours du baril se maintient à 60 dollars à compter de 2017, il y a une 'forte probabilité'" que les investissements soient financés par les moyens propres du groupe.

Autrement, dans le cas où le prix du baril descendrait à 30 dollars, les projets de pétrochimie seront financés en Project financing, alors que les plus importants projets de raffinage (environ 2 milliards de dollars) feront l'objet, à partir de 2018, de financements bancaires en interne.

En présentant le bilan de 2015 et les projections à venir, M. Mazouzi a rapporté que les investissements de Sonatrach ont augmenté de 16% en 2015 par rapport à 2014.

A cause de la chute des prix des hydrocarbures, Sonatrach a revu ses projets d'investissement à la baisse. Et pour cause, la moyenne des prix du pétrole est passée de 99,41 dollars/baril en 2014 à 52,13 dollars en 2015, avait expliqué le PDG de Sonatrach.

Quant au chiffre d'affaires de la compagnie, M. Mazouzi a indiqué qu'il était de 58,45 milliards de dollars en 2014, contre 33,19 milliards l'année suivante, soit une baisse de 43%.