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Au moment de franchir la ligne de démarcation entre les deux Corées, Kim Jong-un s'était au préalable assuré d'être à l'abri de toute mauvaise surprise: il a fait le déplacement avec ses propres toilettes. Le dirigeant nord-coréen ne plaisante pas avec cet impératif. Tous les jours, ses selles sont analysées pour prévenir d'éventuelles maladies, et récupérées.

Il en va de la sécurité nationale: «Les excréments du leader contiennent des informations sur son état de santé donc on ne peut pas les laisser traîner», explique au «Washington Post» Lee Yun-Keol, ex-membre de la garde personnelle de la famille Kim qui a fait défection au Sud en 2005.

Les toilettes personnelles de Kim Jong-un l'accompagnent donc à chacun de ses déplacements. En principe, elles sont installées dans des véhicules du convoi présidentiel. «Le convoi de Kim Jong-un est toujours constitué de plusieurs véhicules, rendant impossible, pour les personnes extérieures, de savoir où se trouvent précisément les toilettes», relève une source proche de l'unité de protection de la famille Kim. Un pot de chambre serait par ailleurs installé à l'intérieur de la voiture présidentielle afin de faciliter la vie du leader.

Le dirigeant nord-coréen n'est pas le seul président à voyager avec ses WC. En 2006, la presse autrichienne avait relevé que l'Américain George W. Bush s'était rendu à Vienne avec son propre petit coin, là aussi pour des raisons de sécurité. Lors d'une visite de Vladimir Poutine à Téhéran en 2017, les excréments et urines du dirigeant russe avaient par ailleurs été prélevés.