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Selon une agence des Nations Unies, une nouvelle crise s'installe le long de la frontière algérienne avec le Niger après que Alger ait commencé à déverser des migrants dans le désert du Sahara.

Une nouvelle présumée approche d'expulsion forcée adoptée par Alger et qui aurait fait des victimes.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) dit avoir apporté son soutien à près de 10.000 migrants, dont la majorité expulsés d'Algérie et abandonnés par les services de l'immigration de la Gendarmerie Nationale dans le désert depuis septembre 2017.

Certains ont été laissés par des trafiquants, mais d'autres ont été déportés par les services de l'immigration de la Gendarmerie Nationale algérienne.

Présumément abandonnés dans le désert, ils auraient été invités à marcher dans le désert pour rallier la ville frontalière la plus proche. Dans la chaleur brûlante, un certain nombre de personnes auraient perdu la vie.

Via un tweet, Giuseppe Loprete, chef de mission de l'OIM au Niger, indique que "343 migrants ont été expulsés par l'Algérie dont 176 hommes, 53 femmes, 114 mineurs". Les réfugiés expulsés par l'Algérie sont maintenant aidés par l'UNHCR au Niger, a précisé le chef de mission de l'OIM au Niger.

M. Loprete a déclaré à la BBC que Alger avait défendu sa décision d'expulser les migrants comme nécessaire pour prévenir l'insécurité et le terrorisme. Selon lui, Alger ne voulait pas que des individus traversent la frontière sans que leur identité ne soit connue.

Cependant, l'OIM avait trouvé parmi les personnes contraintes de se rendre à la frontière un certain nombre de personnes réfugiées en Algérie.