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Par voie de communiqué, le ministère des Affaires étrangères a regretté le fait que le texte "n’ait pas soutenu les efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, en vue de faire avancer ce dossier".

"L’examen par le Conseil de sécurité du rapport du Secrétaire général des Nations Unies qui inclut des vues de son Envoyé personnel pour le Sahara occidental offrait au Conseil une précieuse occasion de peser sur la situation dans le sens de la promotion effective de la décolonisation du territoire, à travers l’exercice par son peuple de son droit imprescriptible à l’autodétermination", a précisé la diplomatie algérienne dans son communiqué.

Pour Alger, "la résolution 2654 adoptée le 27 octobre 2022 résulte, comme ses devancières depuis la remise en cause par la puissance occupante de ses engagements envers le plan de règlement porté par la résolution n° 690 (1991), d’un exercice laborieux de rédaction dépourvu de la volonté d’orienter et de stimuler des efforts destinés à préserver la nature de la question du Sahara occidental et à lui appliquer scrupuleusement la doctrine et les bonnes pratiques des Nations Unies en matière de décolonisation".

La même source a, dans la foulée, salué la position de la Russie et du Kenya, deux pays qui se sont abstenus. Selon le ministère, le Conseil de sécurité "aurait gagné à suivre cette position pour faire œuvre utile".

Pour rappel, la résolution 2654 du Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé d’une année le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), tout en demandant aux parties concernées, le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie de coopérer avec l’Envoyé spécial du SG de l’ONU.