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Dans le cadre des enquêtes Panama Papers, Rym Sellal, 36 ans, résidente à Londres, a été entre 2005 et 2010 la bénéficiaire de la société Teampart Capital Holdings Limited (TCH), constituée aux Iles Vierges britanniques le 26 octobre 2004 en faveur d'Omar Habour, l'homme d'affaires franco-algérien dont le nom revient souvent dans l'affaire Sonatrach/Saipem.

"Nous vous prions de bien vouloir annuler le power attorney en faveur de M. Omar Habour et de bien vouloir émettre un en faveur de Mlle Rym Sellal", indique un document envoyé par le cabinet Multi Group Finance daté du 28 février 2005.

L'apparition du nom de Rym Sellal dans le montage financier qui a servi à cacher les bénéficiaires des commissions de Saipem, au même titre qu'Omar Habour, Farid Bedjaoui et Najat Arafat Khelil, en lien avec l’entourage de l’ancien ministre de l’énergie Chakib Khelil, lui-même au cœur du scandale de corruption de la Sonatrach; éclabousse de nouveau le premier ministre. La fille d'Abdelmalek Sellal a déjà été citée en 2015 dans le livre "Alger-Paris, une histoire passionnelle".

rym_sellal.jpg La Galerie des Arcades sur les Champs Elysées à Paris. Rym Sellal a acheté en 2007 dans cet immeuble cossu deux studios transformés en un appartement de prestige.

Parmi les révélations menées par les journalistes français auteurs de ce livre, l'acquisition en 2007 d'un appartement de luxe sur les Champs-Elysées par Rym Sellal. Une partie de la transaction de 860.000 euros, soit 50.000 euros, s'est faite hors vue du notaire selon la même source. Le document laisse entendre que cette somme proviendrait de Teampart Capital Holdings Limited (TCH), la société offshore créée en faveur d'Omar Habour et dont Rym Sellal est restée bénéficiaire jusqu'en 2010.