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L’Algérie, qui envisage d’entrer dans les BRICS, compte "revaloriser" son PIB et renforcer son économie afin de pouvoir intégrer ce groupe, a déclaré le Président de la république. La Russie, membre de l’alliance, a déjà fait savoir qu’elle ne s’y opposait pas. "La fédération de Russie ne s’oppose pas à cette volonté", a déclaré début septembre Valerian Chouvayev, ambassadeur de Russie en Algérie.

Près de deux mois après l’annonce de son intention d’intégrer le groupe des BRICS comprenant le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud, Abdelmadjid Tebboune concrétise sa position. L’Algérie compte "revaloriser son produit intérieur brut (PIB) afin de pouvoir intégrer les pays du BRICS", a-t-il déclaré le 24 septembre à Alger lors de la rencontre gouvernement-walis.

Pour rappel, fin juillet, Abdelmadjid Tebboune avait pour la première fois déclaré que l'Algérie était intéressée par une adhésion au BRICS. Selon lui, l’Algérie "satisfait en grande partie" aux conditions économiques pour entrer dans ce bloc qui constitue "une puissance économique et politique".