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Cette progression intervient, selon un bilan de l'Office national des statistiques (ONS), après des baisses consécutives enregistrées en 2015.

Sur une année, la production des hydrocarbures a reculé de 3,1%, ajoute le bilan. Pour expliquer cette hausse lors des trois premiers mois de 2016, l'ONS a précisé que l'évolution remarquable de la production du secteur des hydrocarbures a été notamment tirée par l'activité de liquéfaction de gaz naturel qui a enregistré une croissance de 21,5% comparativement au 1er trimestre 2015.

Idem pour l'activité de raffinage de pétrole brut, qui a augmenté de 5% au premier trimestre 2016. Contrairement aux activités de liquéfaction de gaz naturel et de raffinage de pétrole brut, celle de la production de pétrole brut et de gaz naturel a connu une baisse de 0,5% au 1er trimestre 2016.

Une baisse de moindre ampleur par rapport aux trimestres précédents, explique l'ONS, ajoutant que sur l'année 2015, la production de pétrole brut et de gaz naturel a reculé de 2,9% par rapport à 2014. Pour 2016, il est prévu que la production primaire d'hydrocarbures devrait passer à 196 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) contre 191 millions de TEP en 2015.

En parallèle, les volumes commercialisés devraient atteindre 163 millions de TEP, dont 108 millions destinés à l'exportation et 55 millions de TEP pour satisfaire la demande du marché local, selon des données officielles.

La chute des prix du pétrole ont fait que le groupe Sonatrach a revu à la baisse ses investissements et par ricochet sa production, avant de se relancer à la fin de 2015. Et pour cause, la moyenne des prix du pétrole est passée de 99,41 dollars/baril en 2014 à 52,13 dollars en 2015.

En présentant fin juin dernier le bilan de 2015 et les projections à venir, le PDG de la Sonatrach Amine Mazouzi a rapporté que les investissements de la compagnie ont augmenté de 16% en 2015 par rapport à 2014.