raouraoua.jpg
Y’a-t-il de l’eau dans le gaz entre Issa Hayatou, le président de la CAF, et Mohamed Raouraoua? Plusieurs indices le laissent à penser. Alors que l’Algérie faisait office de dernière sélection du Maghreb à conserver de bons rapports avec la CAF, il semble que la donne soit en train de changer.

Fervent appui d’Issa Hayatou et soutien inconditionnel de son choix de délocaliser la CAN-2015 en Guinée Equatoriale, Mohamed Raouraoua ne serait plus dans les petits papiers du Camerounais. Sa décision de renoncer à briguer un nouveau mandat au comité exécutif de la FIFA tend à le prouver. Élu une première fois en 2011, Raouraoua en remet sa place en jeu le 7 avril prochain, tout comme Jacques Anouma puisque deux des quatre sièges du comité exécutif de la FIFA détenus par la CAF sont renouvelés cette année.

En début de mois, le journal El Watan faisait également état de tensions entre le dirigeant de la FAF et Issa Hayatou. La faute à des adversaires de Mohamed Raouraoua qui auraient soufflé au président de la CAF que celui-ci envisage de lui disputer la présidence en 2017. Avérée ou pas, cette ambition aurait été perçue comme un crime de lèse-majesté par le Camerounais, qui n’entend pas céder son trône.

"En homme intelligent, Mohamed Raouraoua ne s’engagera pas dans une course perdue d’avance", arguait le quotidien. Une façon de rappeler que pour être réélu à la FIFA, il devait recueillir les faveurs de la majorité des 54 associations-membres de la CAF. Prouesse impossible en cas de brouille avec Issa Hayatou. La désignation du pays-hôte de la CAN-2017, le 8 avril, permettra d’en savoir plus sur l’état des relations entre les deux hommes.