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C'est la première fois depuis près de 30 ans que le Mondial a lieu pendant le mois du ramadan. Durant cette période, les athlètes fidèles s'abstiennent de boire, de manger (entre le lever et le coucher du soleil) mais il y a des exceptions...

Selon le texte coranique, il y a des accommodements autorisés dans trois cas bien précis: si on est malade, si on voyage et si on est obligé de travailler durement par son employeur. Les deux derniers peuvent s'appliquer pour les joueurs algériens. Ils pourraient ainsi choisir de reporter le ramadan à une période ultérieure.

Certains imams s'y opposent toutefois fermement.

Les Fennecs se plieront strictement au Ramadan, malgré les risques de déshydratation, d'hypoglycémie, de lombalgies ou encore, de blessures musculaires ou articulaires.

Pour les Fennecs, la surveillance médicale sera renforcée, prévient-on. La délégation algérienne est d'ailleurs accompagnée du médecin Hakim Chalabi, l'une des références de la FIFA au sujet du ramadan, qui préconise notamment de faire des siestes plus longues, de modifier le niveau de nutrition et la qualité des aliments.

Des choix différents
Le milieu offensif belge Nacer Chadli a l'intention de continuer à boire ou manger pendant le Mondial. «Si je dois jouer des matchs et m'entraîner durement, je serai dispensé. ... Mais je rattraperai les jours perdus après la Coupe du monde», a-t-il dit en entrevue au journal belge Le Soir.

Dans une entrevue au journal canadien Daily Mail, Kolo Touré, l'arrière central ivoirien de Liverpool, se disait bien décidé à observer le jeûne. Selon lui, les cinq premiers jours sont difficiles, après «le corps s'adapte et on se sent vraiment heureux». La clé, dit-il, est de bien manger et de bien s'hydrater une fois le soleil couché. Il indique également avoir le soutien de médecins au sein de l'équipe. La Côte d'Ivoire a depuis été éliminée.