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Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur marocain publié le 21 avril, 55 Syriens ont été «expulsés» par l'Algérie dans la zone frontalière maroco-algérienne, près de la ville de Figuig (nord-est).

Interrogée au téléphone, une source associative à Figuig, qui a requis l'anonymat, a précisé que les migrants syriens étaient toujours coincés le 22 avril dans la frontalière désertique, sans accès à de l'eau ni à de la nourriture.

Selon Rabat, Alger aurait «autorisé» les Syriens à atteindre la zone frontalière répartis «en plusieurs groupes depuis la nuit du 17 avril» puis les auraient «encerclés» pour les forcer à quitter l'Algérie.

Selon la presse marocaine, les réfugiés syriens ont été abandonnées à leur sort dans la zone frontalière, puis bloquées par les autorités marocaines. Le ministère de l'Intérieur ne précise pas si ces Syriens ont été autorisés à demander l'asile au Maroc.

Les autorités marocaines insistent régulièrement sur le caractère humain et généreux de cette politique, en introduisant la présence de «femmes et d'enfants», pour salir la politique migratoire de l'Algérie.