Les seules interventions en provenance du Moyen-Orient entendues jusqu’à ce jour ont été celle du président turc, puis celle du président iranien, qui ont tous deux clamé avec force que c’est à l’Occident qu’il revient de régler ce drame sans nom.

Mais que font les pays de la région? Qu'est ce qu'ils attendent pour accueillir leurs frères, dont ils partagent la religion et la culture, et, pour 95 % d’entre eux, la langue ?

Combien de réfugiés syriens et irakiens les pays arabes sont-ils prêts à accueillir?

Pour rappel, le nombre de syriens réfugiés en Algérie est estimé à 12.000 personnes dont 5.000 furent refoulés en début de 2014.

Arrivés par vagues successives depuis 2013, certains ont poursuivi leur route vers l’Europe et le Maroc, mais beaucoup sont restés dans le pays, décidés à y refaire leur vie avec le soutien du citoyen algérien. Ils se reconstruisent principalement dans les grandes villes du Nord -principalement à Alger–, mais aussi dans les campagnes.