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"Peugeot viendra en Algérie avec sa filiale Faurecia pour prendre en charge la sous-traitance. Ce qui va nous permettre d'atteindre, dès le lancement de la production, un taux d'intégration appréciable", a déclaré M. Bouchouareb à la presse en marge d'une rencontre économique algéro-suisse.

A propos du projet de construction de véhicules de marque Peugeot en Algérie, le ministre a précisé qu'il était "en train d'aboutir".

"Le projet est en cours de finalisation. C'est une question de semaines", a-t-il affirmé en ajoutant que les deux parties algérienne et française se sont mis d'accord pour que la nouvelle usine Peugeot fabriquera quatre (4) modèles dont un véhicule utilitaire de type pick-up dans une première phase.

Interrogé sur d'autres éventuels projets de partenariat en automobile en Algérie, M. Bouchouareb a fait savoir que Peugeot restait, pour le moment, le seul projet concret reçu par le gouvernement.

Evoquant le marché des véhicules d'occasion, il a indiqué qu'un groupe de travail avait été mis en place depuis près de cinq (5) mois pour préparer des textes juridiques visant l'organisation de ce marché.

Ce futur dispositif a pour objectif d'assainir le marché local d'occasion et de protéger ses clients à l'instar du marché des véhicules neufs qui est, actuellement, "bien encadré et mieux organisé grâce à la mise en place d'un nouveau cahier de charges", a estimé le ministre.

Sur ce dernier point, il a considéré que les nouvelles mesures d'encadrement du marché de l'automobile ont permis de diminuer le nombre de véhicules neufs importés de 100.000 unités, et de réduire leur facture de 1,565 milliards de dollars durant les dix (10) premiers mois de 2015.

Le ministre table, ainsi, sur une baisse des importations de 150.000 véhicules d'une valeur de 2 milliards de dollars au titre de l'année 2015.

Par ailleurs, M. Bouchouareb a fait savoir que la liste des produits éligibles au crédit à la consommation sera établie en 2016.

Abordant le dernier classement de l'indice du climat des affaires de l'Algérie par la Banque mondiale, le ministre a estimé que beaucoup d'avancées réalisées en la matière n'ont pas été prises en considération du fait que cette évaluation a été faite en juin dernier par la Banque mondiale, alors que des améliorations réglementaires et législatives ont été annoncées par le pays après cette date.