Le secrétaire d'État M. Baake a déclaré: «En mettant en place le partenariat énergétique entre l'Allemagne et l'Algérie, nous créons le cadre d'un échange approfondi sur nos politiques énergétiques et d'une coopération accrue dans le secteur de l'énergie. Étant donné que l'Algérie dispose de conditions favorables pour l'énergie solaire et l'énergie éolien et qu'elle s'est fixée des objectifs ambitieux en matière de développement des énergies renouvelables, elle est un partenaire attractif pour l'Allemagne. Je suis convaincu que les deux pays bénéficieront du partenariat énergétique dans leur évolution vers un approvisionnement énergétique durable.»

La diversification du mix énergétique, le développement des énergies renouvelables et l'amélioration de l'efficacité énergétique comptent parmi les priorités du partenariat énergétique qui prévoit également la participation de représentants du tissu économique. Par ailleurs, il sera également question de la sécurité de l'approvisionnement gazier.

L'échange entre les représentants gouvernementaux a été suivi par un dialogue avec des représentants de l'industrie qui a permis de présenter des possibilités d'investissement et des solutions technologiques relatives au secteur de l'énergie.

Le partenariat énergétique a été mis sur pied le 26 mars 2015 par le ministre fédéral allemand, Sigmar Gabriel et son homologue Youcef Yousfi (ex-ministre de l’énergie et des mines) lors de la signature d'une déclaration d'intention commune.

Jusqu'à présent, l'Algérie couvre la quasi-totalité de son besoin énergétique par des combustibles fossiles exploités au niveau national. Malgré leur grand potentiel, la part des énergies renouvelables dans la production énergétique nationale est limitée. Afin de faire face au besoin énergétique croissant, Alger prévoit l'installation, d'ici 2030, de capacités solaires et éoliennes à hauteur de 22 GW.