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Le patron de Cévital figurerait parmi les plus anciens clients algériens du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, affirme le journal français Le Monde dans son édition de ce mardi 26 juillet 2016.

Dès 1992, l’homme d’affaires Issad Rebrab aurait eu recours aux services du cabinet d’avocats. «Issad Rebrab, importateur du rond à béton à l’époque, a recouru au service de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd. Cette société, domiciliée aux îles Vierges britanniques, était destinée à gérer un portefeuille placé chez l’Union de banques suisses (UBS) à Genève», écrit Le Monde, sans aucune précision sur les montants qui auraient transité par cette société. «Le cabinet panaméen a transféré les activités – en particulier la gestion du compte à l’UBS – de la société dissoute à une autre structure offshore, Anilson Management Ltd., domiciliée dans un autre paradis fiscal, l’île de Niue, dans le Pacifique Sud», alors que la société a été dissoute en 1996, poursuit Le Monde qui revient longuement sur les activités passées de l’homme d’affaires dans le domaine de l’import-export.

Issad Rebrab a nié l’existence de cette société et a demandé à Me Jean-Pierre Mignard, avocat au barreau de Paris, «d’examiner les conditions de réparation pouvant aller jusqu’à une plainte en diffamation».

Il faut savoir que mis à part les pouvoirs et personnalités des pays du Tiers-Monde, toutes les autres personnes citées dans les Panama Papers, ont reconnu les faits.