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Assurant se tromper «très rarement» dans le prénom de ses enfants âgés de 0 à 15 ans, il dit partager son affection en assistant à tour de rôle à des événements familiaux, comme les mariages, avec chacune des trois fratries.

Ses trois épouses actuelles soutiennent ses projets de mariage et de procréation, affirme l'homme de 46 ans, ajoutant qu'elles vivent en harmonie entre elles.

Le fils aîné de Sardar Jan Mohammad Khilji, Mohammed Esa, 13 ans, veut lui aussi imiter son père, en ayant également beaucoup d'enfants: «Plus de 100», espère-t-il.

Le Pakistan se distingue par son taux de fécondité qui est le plus haut d'Asie du Sud, à environ 3 enfants par femmes selon le gouvernement et la Banque mondiale, et qui laisse entrevoir une explosion démographique - même s'il est difficile d'avoir des chiffres précis en l'absence de recensement.

Sardar Jan Mohammad Khilji attribue cette descendance abondante à sa consommation quotidienne de fruits frais et secs, de lait et de viande, ainsi qu'à la lecture du livre sacré et à ses cinq prières quotidiennes.

En mars, deux petites filles sont venues agrandir le foyer, nées à quelques jours d'écart.

Jusque-là, ses mariages ont tous été arrangés par ses parents. «Je me suis marié la première fois à 26 ans, et l'année suivante j'ai épousé mes deux autres femmes à cinq mois d'écart», affirme-t-il.

Mais son prochain mariage pourrait, lui, être organisé via Facebook: depuis que les médias pakistanais ont parlé de son cas, il dit avoir reçu nombre de propositions de mariage par ce réseau social.

Au Pakistan, comme l'autorise la religion musulmane, les hommes ont le droit de prendre jusqu'à quatre épouses, mais ils doivent pour cela obtenir l'autorisation de leurs conjointes précédentes et d'un conseil d'arbitrage.

La polygamie reste toutefois peu fréquente dans ce pays.