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Aucune qualification particulière ni expérience ne sont requises pour ces emplois de bourreaux, dont la fonction sera d'«exécuter les condamnés à mort», selon l'offre d'emploi mise en ligne sur le site du ministère du Service public.

Les futurs fonctionnaires seront aussi appelés à pratiquer «des amputations» sur des personnes condamnées pour vol.

L'annonce de ce recrutement coïncide avec une augmentation du nombre des exécutions dans le royaume, où viol, meurtre, apostasie, vol à main armée et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en vertu de la charia. 84 personnes ont ainsi été exécutées depuis le début de l'année dans le royaume alors qu'il n'y en avait eu que 87 pour toute l'année dernière.

Les décapitations pour trafic de drogue en Arabie saoudite, représentaient plus de la moitié des exécutions depuis le début de l'année.

L'Arabie saoudite figure parmi les cinq pays qui exécutent le plus de personnes.