enfant-soldat.jpg
Cette enquête sur un mois apporte un regard inédit sur les activités des groupes Djihadiste dans le monde. Pendant ces 30 jours, 5.042 personnes auraient ainsi été tuées dans 14 pays au cours de 664 attaques. Les quatre pays les plus meurtris concentrent 80% de cette violence, l’Irak arrivant en tête avec 1.770 morts au cours de 233 attaques. Viennent ensuite le Nigéria, l’Afghanistan et la Syrie.

Irak: 1770 morts;
Nigeria: 786 morts;
Afghanistan: 782 morts;
Syrie: 693 morts;
Yémen : 410 morts;
Somalie: 216 morts;
Pakistan: 212 morts;
Philippine: 50 morts;
Kenya: 50 morts;
Libye: 39 morts;
Inde: 13 morts;
Cameroun: 10 morts;
Égypte: 5 morts;
Niger: 1 morts.

Parmi les 16 groupes djihadistes impliqués dans l'effusion de sang, l’organisation de l’Etat islamique (Daesh) arrive en tête, loin devant Boko Haram, les Shabab et les talibans.

L’étude révèle aussi que les victimes sont avant tout des civils: 2.079 morts, soit 41% des tués. Viennent ensuite les militaires (1.723 morts) suivis des djihadistes (935 morts), tués lors d’affrontements ou au cours d’attaques suicide.

Ces proportions varient grandement d’un pays à l’autre: ainsi, au Nigéria, 681 des 786 morts étaient des civils, dont au moins 57 enfants, pour 28 militaires tués. En Syrie et en Afghanistan, les attaques ont fait deux fois plus de victimes militaires que civiles.

Données complètes de l’étude de la BBC.