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La teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un nouveau pic en 2014. «Elle poursuit une progression inexorable qui alimente le changement climatique et rendra notre planète plus dangereuse et plus inhospitalière pour les générations futures», déclare l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son rapport annuel.

Les concentrations de CO2, le plus important gaz à effet de serre persistant, ont atteint 397,7 parties par million (ppm) en 2014. Au printemps boréal 2015, les concentrations moyennes de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm.

L'OMM insiste en outre sur l'interaction entre le CO2 et la vapeur d'eau, elle-même un important gaz à effet de serre quoique sa durée de vie dans l'atmosphère soit courte, et sur l'effet amplificateur exercé par ce gaz. De l'air plus chaud contient davantage de vapeur d'eau, et donc la hausse des températures en surface causée par le CO2 entraîne une augmentation des concentrations de vapeur d'eau à l'échelle du globe, ce qui accentue encore l'effet de serre.

«Nous ne voyons pas le CO2. Or c'est une menace invisible mais bien réelle, qui se traduit par des températures mondiales plus élevées, par une multiplication des phénomènes extrêmes vagues de chaleur et inondations notamment, par la fonte des glaces, la hausse du niveau de la mer et l'acidification des océans. Nous avançons en territoire inconnu et la machine s'emballe à un rythme effrayant», a prévenu le secrétaire général de l'OMM.