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Ce nouvel enlèvement collectif est survenu dans le village de Garkin, tout près de Chibok, la localité où Boko Haram a enlevé plus de 200 adolescentes, à la mi-avril.

Selon des habitants de Chibok, les ravisseurs réclament des têtes de bétail en échange de la libération de la trentaine de jeunes femmes enlevées à la pointe du fusil dans des campements nomades de la communauté peule.

Selon l'AFP qui cite des milices locales, un groupe d'hommes armés ont enlevé 20 femmes de 15 à 30 ans et trois jeunes hommes qui surveillaient le village pendant que les hommes étaient partis faire paître leurs troupeaux.

La secte islamique Boko Haram, qui multiplie les attaques terroristes dans le nord-est du Nigeria depuis des années, a attiré l'attention de la communauté internationale après avoir enlevé plus de 200 jeunes femmes, majoritairement chrétiennes, le 14 avril dernier à Chibok.

Les chefs du groupe Boko Haram avait menacé de les vendre comme esclaves ou de les convertir à l'islam et de les marier de force. Plusieurs pays, dont les États-Unis, ont fourni des ressources logistiques et militaires au gouvernement nigérian pour combattre Boko Haram et aider à retrouver les jeunes femmes enlevées.

Depuis l'enlèvement des lycéennes, Boko Haram a par ailleurs intensifié ses actions, particulièrement dans l'État de Borno, où la semaine dernière l'organisation a attaqué au moins quatre villages, faisant des centaines de morts.