bako-haram.jpg
Selon un journaliste local, les combattants de la secte islamiste sont venus en véhicule depuis le Nigeria jusqu’à la frontière nigérienne. Ils on continué à pied jusqu’à la commune de Gueskérou et ont attaqué les villages de Lamana et Ngoumao, dans la région de Diffa.

Selon le ministre, parmis les victimes, 14 hommes, 14 femmes et 10 enfants ont été tués. Il s’agit de l’attaque la plus sanglante des rebelles au Niger depuis celle sur le lac Tchad, sur l’île de Karamga où 46 soldats du pays avaient trouvé la mort. Ils sont 32 à être toujours portés disparus.

Hassoumi Massaoudou a ajouté qu’une nouvelle attaque des rebelles dans la même zone a fait trois blessés, dans la nuit de jeudi, tandis que près de 100 maisons ont été incendiées.

«Des opérations tant aériennes que terrestres sont actuellement engagées» par l’armée nigérienne afin de «rattraper et neutraliser» les combattants responsable de l’assaut, a conclu le ministre.