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La plainte contre Naïma Salhi-Laghlimi, 54 ans, ancienne députée de Boumerdès et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation, avait été gelée en raison de son immunité parlementaire, qui la mettait à l’abri de poursuites judiciaires. Mais son immunité est tombée à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 21 février 2021.

Pour rappel, trois personnes déterminées à mener jusqu’au bout leur combat, ont déposé le 9 juin 2019, une plainte contre Naïma Salhi-Laghlimi, pour "incitation à la haine raciale et appel au meurtre".

Une autre plainte a été déposées contre l'ex-parlementaire, par Mourad Amiri, ancien cadre au ministère de l’Intérieur, pour "diffamation, racisme et mise en danger de la vie d’autrui". Elle a été déposée suite à une vidéo de la députée dans laquelle elle qualifiait ce technicien en transmissions de "dangereux zouave introduit au ministère de l’Intérieur par Ahmed Ouyahia".

Il faut également savoir que la famille du défunt moudjahid Lakhdar Bouregaâ a également porté plainte contre Naïma Salhi, suite à une publication dans laquelle elle remettait en cause le passé révolutionnaire de cet ancien chef de la Wilaya-VI historique et l’accusait d’intelligence avec des pays étrangers et de comploter contre l’Etat algérien.