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Illustrant le rôle immense que le personnage et la série télévisée ont joué pour des millions de passionnés et de professionnels de l'exploration spatiale, la NASA a été l'une des premières à rendre hommage au disparu.

«RIP Leonard Nimoy. Nous sommes si nombreux à la NASA à avoir été inspirés par Star Trek. Explorons avec audace...», a écrit l'agence spatiale américaine sur Twitter, en allusion au générique de la série télévisée.

Né à Boston le 26 mars 1931, Leonard Nimoy a quitté la Nouvelle-Angleterre pour Hollywood à l'âge de 18 ans, où il a interprété une pléiade de petits rôles dans des séries américaines des années 1950. Il obtient le rôle de sa vie en 1966, qui fera de lui une légende de la science-fiction pour le petit et le grand écran. Spock était le contrepoids froid et extrêmement rationnel à l'impulsif capitaine James Tiberius Kirk, joué par William Shatner, et du médecin calme et posé du vaisseau Leonard «Bones» McCoy, interprété par DeForest Kelley.

Leonard Nimoy, comme d'autres têtes d'affiche de «Star Trek», a cependant eu beaucoup de difficultés à se défaire de ce rôle. Dans une tentative désespérée de se distinguer de l'extraterrestre, il signe en 1975 un essai «Je ne suis pas Spock». Il finira par abdiquer en 1995, en publiant «Je suis Spock». Le rôle lui colle trop à la peau.

En 2009 et 2013, il fait un retour dans la nouvelle franchise de «Star Trek», adaptée par J.J. Abrams. Jusqu'au bout, Leonard Nimoy est resté actif en publiant des livres de photographie et de poésie.

De 2008 à 2013, Il joue dans la série de science-fiction «Fringe», également réalisée par J.J. Abrams et fait quelques apparitions dans la série américaine «The Big Bang Theory», qui fait l'éloge de la culture geek.

Nimoy avait annoncé l'an dernier souffrir d'une maladie pulmonaire chronique, après avoir pourtant arrêté de fumer depuis une trentaine d'années.