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Selon le gouverneur de la Banque d’Algérie, les réserves de changes ont fondu de 32 milliards de dollars entre septembre 2014 et juillet 2015, passant de 185 milliards de dollars à 152 milliards.

Pour Mohamed Lalmas, «nous nous dirigeons vers une catastrophe avec un déficit budgétaire de 40 milliards de dollars qui sera impossible à résorber en raison de l’érosion continue des ressources du fonds de régulation des recettes».

Face à la chute des cours du pétrole, le gouvernement a réduit ses subventions sur le carburant, l’électricité et le gaz. Ce qui a pour conséquence directe d’impacter le pouvoir d’achat du citoyen.

Depuis le 1er janvier 2016, les automobilistes et autres conducteurs d’engins motorisés paient jusqu’à 40% plus cher le litre d’essence et de gazole. Cette situation étant la conséquence directe de l’effondrement des cours du baril du pétrole. Après avoir décidé d’agir sur les budgets d’équipement en décidant de suspendre de nombreux projets, le gouvernement Sellal, pour pallier cette chute, s'est attaqué directement au portefeuille des Algériens. En ce sens que les transporteurs ont rapidement répercuté cette hausse sur leurs tarifs.

Déjà que le pouvoir d’achat des Algériens est fortement impacté par la dépréciation du Dinar. En un an, le cours moyen du Dinar s’est officiellement déprécié de 15% par rapport à l’euro, passant de 104 à 117 dinars pour un euro. Alors le cours réel des devises étrangères est fixé par le marché parallèle où l’euro a atteint 180 dinars en décembre 2015.

Que faisait l'Algérie à la période d'aisance? ... Elle chantait! ... alors maintenant, qu'elle danse.