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Un champion d’exception qui a marqué son sport et son époque et qui vient de disparaitre ce 4 juin 2016.

Cassius Marcellus Clay Jr est né le 17 janvier 1942 à Louisville, aux Etats-Unis. Un policier, l’initie à la boxe et l’entraîne à ses débuts. Au lycée, il remporte 6 Kentucky Gold Glove, qui lui permettent d’obtenir son diplôme malgré des notes médiocres.

Aux Jeux olympiques d’été de 1960 à Rome, il gagne la médaille d’or des poids mi-lourds. Il devient alors professionnel sous la tutelle d’Angelo Dundee et se fait rapidement connaître pour son style peu orthodoxe, ses résultats spectaculaires et son auto-promotion incessante.

À Louisville, le 29 octobre 1960, il gagne son premier combat professionnel aux points contre Tunney Hunsaker

A 19 ans, Clay part pour la Floride avec son entraîneur où il remporte quelques victoires. Il revient dans son fief de Louisville et continue à vaincre tous ses adversaires. C’est en 1962 que sa notoriété commence à se répandre à travers l’Amérique. Clay boxe pour la première fois dans les villes de New York et Los Angeles. Nommé boxeur de l’année 1963, c’est presque naturellement que Clay devient l’adversaire du champion du monde Sonny Liston, un boxeur jugé invincible.

Le 25 février 1964 à Miami, le public s’attend à une formalité pour le tenant du titre. À la surprise générale, Liston se retrouve dominé par un Clay énergique qui se sert de sa rapidité et de son jeu de jambes avec brio.

Après le fabuleux match de boxe où Cassius Clay, vingt-deux ans, remporte la victoire du championnat du monde catégorie "poids lourds", le public découvre la personnalité de ce boxeur et les arrières-plans financiers et politiques qu’il représente.

Le combat du 30 octobre 1974, entre le rebelle Mohamed Ali et le champion du monde George Foreman, reste dans les mémoires africaines le plus grand combat du siècle. Organisé par des Noirs à Kinshasa, au Zaïre de Mobutu, cette rencontre avait une signification particulière.

Le choix de la capitale zaïroise comme théâtre du combat ne manque pas de surprendre les observateurs. Pourtant, il revêt, particulièrement pour Mohamed Ali, une importance symbolique et politique. Nous sommes alors en pleine période d’affirmation du Tiers monde et des peuples noirs. Le boxeur militant est d’ailleurs extraordinairement populaire chez les Africains qui voient en lui le digne représentant et champion des Noirs. «Je suis ici chez moi !», s’exclame-t-il à plusieurs reprises dans les rues de Kinshasa. Le combat fera date dans l’histoire de la boxe et forgera définitivement la victoire d’Ali, The Greatest.

Le champion de boxe Américain Mohamed Ali ,ex-Cassius Clay vient de publier un livre autobiographique "Le plus grand". Sur ses mémoires, Mohamed Ali parle de son opinion sur le boxing-business, de ses convictions politiques, religieuses, raciales, et sa personnalité profonde.

En 2012, Mohamed Ali avait refusé que son étoile soit posée sur le "Walk of Fame" (Hollywood Boulevard), aux côtés de centaines d'autres stars, du coup, son étoile a été accrochée sur un mur. Il avait déclaré "Je porte le nom de mon Prophète, je ne souhaite pas que l'on marche dessus".