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Le ministère de la Défense a annoncé ce dimanche le démantèlement d'une cellule du MAK qui projetaient des attentats contre le mouvement populaire pacifiste, le Hirak. Cette «cellule criminelle», démantelée le mois dernier est «composé de partisans du mouvement séparatiste MAK», organisation interdite en Algérie, selon le ministère de la Défense nationale.

Toujours selon le ministère la Défense, ses membres serait «impliqués dans la planification d'attentats et d'actes criminels lors des marches et des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays», a-t-il précisé dans un communiqué. Des armes de guerre et des explosifs ont été saisis lors de cette opération «menée fin mars par les services de sécurité», ajoute le communiqué qui a fait état d'une «dangereuse conspiration ciblant le pays, fomentée» par le MAK.

Le 30 mars, le parquet d'Azazga (Tizi-Ouzou) avait annoncé l'arrestation de cinq personnes soupçonnées de projeter des actions «terroristes» à Tizi Ouzou et à Béjaïa, en Kabylie, lors des manifestations hebdomadaires du Hirak.

Selon le ministère de la Défense nationale, les aveux d'un ex-membre du MAK, H. Nourredine, ont révélé l'existence d'un «plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter, ensuite, les images dans leurs campagnes subversives et implorer l'intervention étrangère dans les affaires internes du pays».