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L’élection d’Ahmed Miitig intervient après une journée de cacophonie autour de sa nomination. Alors que l'homme d’affaires libyen, inconnu du public, avait été proclamé, dimanche, Premier ministre par le second vice-président de l’Assemblée, Saleh al-Makhzoun, le premier vice-président du CGN, Ezzedine al-Aouami, l’avait aussitôt invalidée, faute de quorum. Ahmed Miitig n’avait obtenu la confiance que de 113 députés, alors que le quorum en requiert 120.

Malgré cela, il avait prêté serment en présence du second vice-président et en l’absence du premier vice-président. Des députés avaient contesté le comptage. Ezzedine al-Aouami s’était rangé du côté des députés contestataires en déclarant «nulle et illégale» la nomination de Miitig. Mais ce dernier est toutefois bel et bien arrivé en tête du scrutin. Lundi, sur sept candidats en lice, Ahmed Miitig était arrivé en tête avec 67 voix.

Le nouveau chef du gouvernement succède à Abdallah al-Theni, qui avait présenté sa démission dimanche 13 avril, suite à une attaque dont lui et sa famille avaient fait l’objet.