Une deuxième série de frappes a eu lieu au sud de la capitale libyenne tôt samedi et a visé des lance-roquettes, des véhicules militaires et un entrepôt. Les Emirats ont utilisé leurs appareils et leurs équipages et l'Egypte a prêté des bases aériennes, selon le journal.
"Les Emirats arabes unis ont mené ces raids", ont confirmé à l'AFP deux responsables américains à Washington, sans préciser si les Etats-Unis avaient été prévenus de ces opérations.
Les islamistes, qui dominent l'Assemblée libyenne sortante, accusent le gouvernement et le Parlement issus des élections de juin et siégeant à Tobrouk d'être complices de ces raids.
Réunie lundi à Tripoli, l'Assemblée a chargé lundi Omar al-Hassi, un pro-islamiste, de former un "gouvernement de salut national", considérant que les autorités de Tobrouk avaient "perdu toute légitimité".
La situation dans le pays, en proie à l'anarchie depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, risque ainsi de devenir encore plus complexe: la Libye pourrait se voir doter de deux gouvernements concurrents, parallèlement à ses deux Parlements rivaux.
Libye: Des frappes aériennes des Emirats contre les islamistes à Tripoli
Les Emirats arabes unis ont mené secrètement et avec l'appui de l'Egypte des frappes aériennes contre des milices islamistes en Libye. Selon le New York Times, qui a révélé l'information, les premières frappes ont eu lieu il y a une semaine à Tripoli ont fait six morts.
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