etat-islamique.jpg
Leur coup de force a fait suite à l'arrestation d'un de leurs chefs, Imad Ahmad Joumaa, par l'armée libanaise, précise-t-on de même source.

Deux soldats libanais ont péri, de même que deux civils libanais qui tentaient de les empêcher de prendre d'assaut le bâtiment, rapportent des médias libanais.

Soulignant que cette attaque constitue un grave danger pour le pays, le commandement de l'armée libanaise a promis une réaction «ferme et décisive» et ajoute dans un communiqué que l'assaut mené par les islamistes semble avoir été «planifié et étudié».

Plusieurs dizaines de milliers de réfugiés syriens se sont établis autour d'Ersal, une ville majoritairement sunnite, pour fuir les combats dans leur pays.

L'armée libanaise a confirmé que le Syrien Imad Ahmad Joumaa avait été arrêté à la mi-journée à un barrage de l'armée. Il a reconnu pendant son interrogatoire être affilié au Front Al-Nosra, ajoute l'armée.

Ce regain de tension dans la ville intervient alors que des combats ont été signalés de l'autre côté de la frontière.

Les forces fidèles à Bachar Al-Assad, soutenues par des combattants du Hezbollah libanais, ont pour l'essentiel délogé depuis le mois de mars les insurgés présents dans cette région frontalière, dont des membres du Front Al-Nosra et de l'État islamique (ex-EIIL), mais des poches de résistance subsistent encore.