total-algerie.jpgLa coordination des travailleurs algériens au sein des entreprises pétrolières étrangères a dans un communiqué menace de paralyser 14 sites pétroliers répartis à travers quatre wilaya du sud du pays, à savoir Ouargla, Illizi, Adrar et Tamanrasset au cas où leurs revendications composées de cinq points ne seraient pas satisfaites.

Les revendications de cette coordination qui a rassemblé les signatures de 3.000 travailleurs demandent à ce que les salaires des nationaux et des expatriés soient calculés en fonction des compétences et non pas de la nationalité. Aussi, elle appelle à ce qu'une commission soit mise en place pour enquêter sur des salaires de travailleurs étrangers qui seraient gonflés pour que ces entreprises (occidentales et asiatiques) payent moins d'impôts.

L'autre revendication consiste à ce que les contrats soient établis sur la base de la durée du chantier et non pas limités à trois mois comme il serait d'usage.

Dans une déclaration, El Hachemi Abderrahmane, un des représentants des travailleurs a révélé que certains de ses collègues ont été licenciés sur le seul fait qu'ils aient revendiqué leurs droits.

D'autres représentants ont affirmé que les salaires des expatriés sont dix fois supérieurs à ceux des nationaux.

Les multinationales de renom mondial dont Total, Saipem, BP, Sinopec, Halliburton ou Statoil forment généralement des joint-ventures avec le Groupe Sonatrach dans des activités telles que l'exploration, l'exploitation et le transport du gaz et du pétrole.