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Cette annonce du chef de l'exécutif, faite à l'occasion de l'ouverture des travaux de la 20ème réunion de la tripartite, qui réunit le gouvernement, le syndicat et le patronat, n'est pas surprenante puisque cette tendance baissière ne fait que poursuivre son cours entamé en 2014.

Le 3 décembre 2016, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal avait estimé que les réserves de change de l'Algérie devaient s'établir en fin d'année entre 117 et 118 milliards de dollars.

Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), les réserves de change de l'Algérie sont passées de 194 milliards de dollars en 2013 à 178 milliards en 2014 pour finir l'année 2015 avec 143 milliards.

Le recul des réserves de change s'explique par la chute des prix du pétrole, entamée à la deuxième moitié de 2014, lesquels sont passés de 117 dollars/baril à seulement 27 dollars en février 2016 pour rebondir autour de 50 dollars de nos jours.

L'autre facteur qui a contribué à l'accélération du recul des réserves de change est la valeur de la facture des importations.

Sur cette question, le Premier ministre a mis en avant la politique de "rationalisation souple (des achats depuis l'étranger)", laquelle "a permis de passer de 66,6 milliards de dollars (d'importation) en 2014, à 35 milliards en 2016, et nous visons pour l'année en cours une réduction supplémentaire de 5 autres milliards de dollars".