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Le cours du baril de brut WTI (contrat à terme d'avril sur le Nymex) a ainsi fini en recul de 5,38%, à 50,28$, retombant au plus bas depuis trois mois. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent cédait de son côté 5% à 53,11$ le baril.

Aux Etats-Unis, les stocks commerciaux de brut, hors réserve stratégique, ont bondi de 8,4 millions de barils lors de la semaine close au 3 mars, à 528,4 millions de barils, alors que le consensus tablait sur +2 mb. Cette accumulation des stocks américains laisse penser que les efforts de l'Algérie ainsi que d'autres pays producteurs de pétrole pour limiter l'offre globale ne suffiront pas à éponger l'offre excédentaire et les stocks élevés.

Le ministre de l'Energie de l'Arabie Saoudite, Khalid al-Falih, a aussi contribué à l'accès de faiblesse de l'or noir. Mardi, lors de la conférence sur l'énergie CERAWeek à Houston, il envoyé des signaux contradictoires sur la future réduction de production par l'Opep.

M. Falih a indiqué d'une part que l'accord passé fin 2016 entre l'Opep et des pays non-membres avait amélioré les fondamentaux du marché. En revanche, il a jugé prématuré d'envisager la prolongation de la réduction à la seconde partie de l'année, alors que les experts jugent cette prolongation indispensable pour rééquilibrer le marché mondial.