pas-de-gaz-de-schiste.jpgBien que le nombre de participants escompté par les organisateurs n’ait pas été atteint, le rassemblement a brassé des gens qui y ont pris part, au fur et à mesure du déroulement des sit-in, timides au début, plus directs et caustiques à la fin, se donnant tous rendez-vous dans une semaine au cas où les autorités tarderaient à répondre favorablement.

Cela dit, Le PDG de Sonatrach Saïd Sahnoun, a affirmé, ce dimanche sur les ondes de la radio chaîne 3, que pas moins de 200 puits seront forés chaque année pour produire 20 milliards M3 de gaz par an. Ce programme qui s’étale jusqu’à 2020 nécessite des investissements allant de 60 à 70 milliards de dollars et devrait générer 50 000 emplois directs et indirects.

M. Sahnoun a signalé que le développement des hydrocarbures non conventionnels permet de faire «une marge et non pas de la rente» comme c’était le cas pour les hydrocarbures conventionnels. Il a d’ailleurs confirmé les avis des experts, selon lesquels, sur 6 dollars investis dans l’exploitation du gaz de schiste on arrive à dégager un bénéfice de 1 dollars. Il a estimé toutefois que cette marge est «suffisamment attractif».

Avec un coût de 18 millions de dollars par puit produisant 250 millions de M3 par jour, l’entreprise est rentable, d’après les évaluations faites par Sonatrach.