Brazil Soccer WCup South Korea Belgium
L'Algérie n'a pas manqué son rendez-vous avec l'histoire de la Coupe du monde. Pour la première fois en quatre participations, la sélection nationale a décroché sa qualification pour les 8es de finale. Les Fennecs ont validé leur billet à Curitiba en faisant 1-1 contre la Russie. Un match nul qui leur a permis de conserver la 2e place du groupe H, derrière les Belges, vainqueurs 1-0 de la Corée du Sud à Sao Paulo.

Rapidement menés au score sur un but de Kokorin à la 6e minute, les Fennecs ont eu le mérite de ne pas paniquer et de se montrer patients. Cela a particulièrement été vrai pour Islam Slimani, proche de l'égalisation à deux reprises en première mi-temps (29e et 43e) et qui a fini par trouver l'ouverture, toujours de la tête, à l'heure de jeu.

Sur un coup franc de Brahimi, le joueur du Sporting Lisbonne a sauté plus haut que la défense russe, profitant également de la très mauvaise sortie d'Akinfeev.

Virtuellement qualifiés après cette égalisation, les hommes de Vahid Halilhodzic ont continué de se battre comme des fous, s'en remettant dans les moments chauds à M'Bohli, décisif sur plusieurs occasions, à l'image de ce duel gagné face à Samedov en tout début de seconde mi-temps.

La revanche de 1982
En se hissant en 8e de finale, les Algériens ont exorcisé le douloureux souvenir du Mondial 1982. Une édition durant laquelle ils auraient déjà pu se qualifier s'ils n'avaient pas été victimes d'un arrangement entre Allemands et Autrichiens, qui avaient arrêté de jouer car le score de leur match - 1-0 pour les Allemands - les qualifiait tous les deux au détriment des Fennecs.

Ironie du sort, les guerriers du désert retrouveront lundi les... Allemands lors d'un 8e de finale qui se déroulera à Porto Alegre. L'occasion pour les Fennecs, 32 ans après «le match de la honte», de prendre leur revanche, même s'ils seront tout sauf favoris face à la Mannschaft.

De son côté, la Russie est sortie de la Coupe du monde par la petite porte. Un échec cinglant pour le pays hôte de la prochaine Coupe du monde en 2018, mais aussi pour Fabio Capello, entraîneur le mieux payé de ce Mondial.