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Cela fait huit ans que Nasser Ben Amor, inébranlable pilier du club français de Valence-d'Agen depuis neuf saisons, attend ce moment.

Huit ans durant lesquelles, avec la discrétion qui le caractérise, il n'aura pas hésité à sacrifier du temps, de l‘argent et beaucoup de sueur pour que le rêve de l'officialisation de la sélection algérienne aboutisse.

C'est que «Nash», comme le surnomment les supporters valenciens, fait partie des pionniers qui ont pris part en 2007 à la première rencontre de la sélection algérienne, à l'époque non officielle. Il aura donc fallu attendre huit longues années pour que le ministère des Sports reconnaisse le rugby, le 1er janvier dernier, et quelques mois supplémentaires pour que la fédération algérienne de rugby voit le jour, le 17 novembre.

À 37 ans, Nasser Ben Amor fait figure de «chibani» (vieux), mais c'est bien comme un jeune premier qu'il se préparait à ce rendez-vous avec l'Histoire qui sera diffusé en direct sur l'ENTV: «C'est une grande fierté de pouvoir représenter le pays de nos origines. On a toujours à apprendre en se mettant sur la trace de ses ancêtres».

Ce moment historique, il le partagera de façon insolite avec un de ses coéquipiers valenciens, puisque le talonneur de la Tunisie n'est autre que Salem Khanfous, qui évolue lui aussi au cœur du même club.