"La politique du gouvernement consiste à rationaliser les dépenses publiques. Mais cette rationalisation n'est pas de l'austérité", a déclaré M. Sellal lors d'une visite de travail qu'il a effectuée dans la wilaya d'Alger, estimant au passage que "la baisse du prix du pétrole constituait une occasion pour modifier la politique économique du pays dans le but de sortir de la dépendance envers les hydrocarbures et de créer de la richesse et de l'emploi".

Après la série de chute des prix du brut, dont les rentes des exportations représentent en moyenne 95% des revenus du pays, le gouvernement a annoncé des mesures, dont la suspension de nouveaux postes budgétaires dans la fonction publique et l'arrêt de certains projets d'infrastructures.

Des dispositions qualifiées par l'opposition, et par des experts algériens comme étant des mesures d'austérité, ce qui a amené le gouvernement à tenter de démontrer le contraire.

En parallèle, l'exécutif a affiché son ambition de mener une politique de diversification de l'économie nationale, afin de sortir de cette dépendance accrue aux richesses extraites du sous-sol algérien.