elmouradia.jpg Quatre de ses subordonnés, des officiers supérieurs, ont également été inculpés et maintenus en liberté provisoire.

En charge de l'affaire du palais présidentiel de Zéralda du 16 juillet 2015, le tribunal militaire de Blida a inculpé et a placé sous contrôle judiciaire, l’ex-chef de la Direction de la sécurité et de la protection présidentielles (DSPP), le général-major Djamel Kehal Medjdoub et quatre de ses subordonnés, tous des officiers supérieurs.

L’ancien chef de la Garde présidentielle a été placé sous contrôle judiciaire pour «négligence» et pour «infraction aux consignes militaires». L'inculpation a aussi été retenue contre les quatre autres officiers supérieurs maintenus en liberté provisoire.

Le 16 juillet 2015, un jeune lieutenant de la Garde présidentielle, en service de nuit à l’intérieur de la résidence d’Etat de Zéralda, avait créé l’alerte en vidant le chargeur de sa kalachnikov contre un intrus qui auraient tiré sur lui. Une thèse non confortée par l’enquête de la Gendarmerie nationale qui - sur les lieux - n’a trouvé que les douilles des balles de la kalachnikov de l'officier. Le jeune lieutenant a été condamné à trois ans de prison pour «infraction aux consignes militaires» et «gaspillage de munitions».

Mais pour le cercle présidentiel, il ne peut s’agir que d’«un complot, une tentative d’assassinat et de coup d’Etat» contre le Président; Ainsi, le 25 juillet 2015, Le général-major Ali Bendaoud, responsable de la Direction de la sécurité intérieure et du contre-espionnage; le général Ahmed Moulay, chef de la Garde républicaine et le général Djamel Kehal Madjoub, responsable de la protection présidentielle (DSPP), sont tous limogés.