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Après la grande défaite de l’armée malienne qui a perdu 50 soldats dans le nord du pays en mai dernier, les mouvements armés occupent presque les deux tiers du territoire. La marge de manoeuvre d'Alger qui abrite les négociations est étroite afin de trouver un consensus pour le partage du pouvoir entre les mouvements armés maliens qui veulent une autonomie du nord du Mali et et un gouvernement qui ne veut rien savoir de l'indépendance du nord.

Ces négociations à Alger sont les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso, ayant ouvert la voie à la tenue d'élections présidentielle et législatives.

Elles vont se dérouler en trois phases, selon l'ancien Premier ministre malien Modibo Keïta, représentant du chef de l'Etat pour le dialogue inclusif inter-malien: "Valider une feuille de route des négociations", puis "négociations proprement dites (...) pour aller au fond des problèmes et obtenir un pré-accord" avant la signature d'un accord de paix définitif.