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Après Abdelmalek Sellal et un des représentant de Benflis, c’était au tour de Louisa Hanoune, la candidate du Parti des Travailleurs (PT), de voir, dimanche, son dernier meeting perturbé par un groupe de jeunes. Alors qu’elle présentait son programme présidentiel à la cinémathèque de Ouargla, au sud de l’Algérie, des manifestants ont fait irruption dans la salle scandant des slogans hostiles à sa candidature.

Cet acte de «provocation» a conforté Louisa Hanoune dans ses propos selon lesquelles l’Algérie «pourrait sombrer l’anarchie et le désordre», fruit «d’un complot machiavélique et savamment préparé par des organisations voulant la déstabilisation du pays».

Le 7 avril, la candidate trotskyste, qui dénonce une présumée «main étrangère» qui agite l’Algérie à travers les ONG et les multinationales, avait vivement critiqué Ali Benflis, selon elle, «qui a donné des garanties aux étrangers».

«Ces pratiques traduisent le délitement, la voyouterie politique et la déliquescence que connaît l’Algérie», a-t-elle lancé. «L’Algérie restera une et indivisible, en dépit de toutes les tentatives de déstabilisation», a-t-elle ajouté.

La campagne présidentielle aura été durant tout le long perturbée par des manifestations dans plusieurs wilaya.