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Avec une surproduction mondiale de matières premières, l'Agence internationale de l'énergie a annoncé que la chute des prix se poursuivra en 2016. L'Agence justifie cette chute à une "situation macroéconomique exceptionnellement incertaine".

Lors de l'ouverture du marché ce vendredi, le prix du pétrole Brent -Bourse de Londres, référence du prix du Sahara Blend algérien- (livraison pour Janvier 2016), est tombé à 39,56 $us le baril. Pendant la journée, il a même atteint le prix catastrophique de 38,90 dollars. Alors que l'Américaine WTI a affiché, ce vendredi, le prix de 36,55 $us le baril. Une journée plus tôt, à la bourse de New York, la séance a été clôturée avec un prix établi à 36,76 $us.

Vendredi, le secrétariat de l'Organisation des exportateurs de pétrole avait annoncé que le prix de revient moyen d'un baril de pétrole pour les pays producteurs membres de l'OPEP (le coût moyen de production par États membres du cartel) est évalué à 34,69 $us le baril.

Ce sont les niveaux les plus bas enregistrés depuis Décembre de 2008. Pendant une semaine, les prix ont chuté de 13% suite à l'annonce de l'OPEP, au début de Décembre 2015, de ne pas introduire des réductions dans les productions.

Dans une guerre contre le pétrole de schiste, l'OPEP a décidé de maintenir la production à 30 millions de barils par jour, ce qui a accéléré la chute des prix. le prix du Brent a ainsi chuté de 62% depuis mi-Juin 2014, où il était payés à 110 dollars le baril.

Le quotidien économique "Les Echos" a rapporté que, malgré ces tendances nuisibles pour les pays producteurs de pétrole, l'Arabie Saoudite ne compte pas changer sa stratégie d'extermination de la compétition car cette politique commence juste d'apporter ses premiers fruits.