Cette politique suivie par Alger aurait provoqué selon l'agence russe, une hausse du coût du transport à mesure que la demande augmente et que la crise énergétique s'aggrave en Europe.

L'agence russe rapporte également que l'Espagne accuse l'Algérie de ne pas respecter ses engagements en fournissant du gaz en quantités suffisantes. Notant que Alger malgré son obligation d'assurer des exportations à volume égal, est actuellement contrainte de doubler le nombre de méthaniers dont elle se serait passée si elle avait maintenu le fonctionnement du gazoduc Maghreb-Europe.

Depuis la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe, les autorités espagnoles font état de perturbations récurrentes dans la chaîne d'approvisionnement via les solutions de remplacement proposées par Alger.

Pour rappel, l'Espagne a recourt à d'autres fournisseurs, notamment les Etats-Unis particulièrement dans le contexte de l'envolée des prix et des difficultés d'approvisionnement liées au conflit russo-ukrainien.