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La même source précise que la tendance baissière a été confirmée pour le gasoil (-2,3%) et l'essence super (-12,4%).

Par contre, la consommation des essences sans plomb et normale ont augmenté respectivement de 5,4% et de 1,8%.

Mais la hausse la plus spectaculaire a été enregistrée dans le gaz de pétrole liquéfié (GPL). Ce carburant a connu une consommation de 456.978 tonnes en 2017 contre 351.571 tonnes en 2016, une hausse de près de 30%.

En termes de montants d'importation, la facture a été de l'ordre de 1,6 milliard de dollars (2,96 millions de tonnes de carburants importés) contre 1,35 milliard de dollars (3,06 millions de tonnes) en 2016.

Grâce à la politique des subventions, le pays figure parmi les pays où le carburant coûte le moins cher à la pompe.

Après une deuxième réévaluation entrée en vigueur le 1er janvier 2018, le prix moyen de l'essence est fixé à 40,84 DZD/l alors que ce carburant revient en réalité 125 DZD/l à l'Etat. A titre de comparaison, au Maroc l'essence est payée l'équivalent de 85 DZD/l et en Tunisie à 67 DZD/l, avait indiqué le ministre de l'Energie Mustapha Guitouni.

Etant un pays producteur et exportateur de pétrole, les capacités de raffinage de l'Algérie ne répondent toutefois pas à la demande locale, d'où le recours à l'importation.

Ces dernières années, le gouvernement a lancé un programme de réhabilitation de ses vieilles raffineries et la construction de nouvelles.

En parallèle, il a pris des mesures pour ralentir la consommation des carburants et notamment le gaspillage, surtout depuis la chute des prix du pétrole et le rétrécissement des ressources qui lui permettaient jusque-là d'effectuer les transferts sociaux.

Dès 2016, Alger a décidé d'augmenter la taxe sur les carburants, excepté le GPL et de limiter les importations des véhicules.