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Située dans le centre de la ville, collée à la rive occidentale du Tigre (le fleuve qui coupe la métropole en deux), la vieille ville est un objectif clef de la bataille de Mossoul, dernier grand bastion de Daesh en Irak.

C'est au coeur de ce quartier que trône la mosquée al-Nouri, où le chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi, était apparu pour appeler tous les musulmans à lui «obéir», quelques jours après la proclamation de sa khilafa.

«Nos forces sont à 800 mètres de la mosquée», a déclaré samedi le capitaine Firas el-Zouweidi, un des responsables média de la Force d'intervention rapide, attachée au ministère irakien de l'Intérieur.

Mais «nous rencontrons des difficultés: le mauvais temps, les rues trop étroites pour nos véhicules militaires qui ne peuvent pas entrer», a-t-il ajouté. Il a aussi souligné la complexité des opérations dans cette zone qui est densément peuplée.

«Les combats se font rue par rue, maison par maison», a-t-il résumé, alors que résonnaient dans la ville des tirs de mortier des forces irakiennes.

Le lieutenant-général de la police fédérale Raëd Chaker Jawdat a indiqué que l'offensive avait permis de reprendre le marché al-Arbiaa et un silo à grain, dans le premier périmètre de la vieille ville. Il avait annoncé la veille la reprise de la mosquée al-Bacha et d'un autre marché.