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En 2015, 163.000 demandes d'asile ont été enregistrées en Suède et près de 45 % d'entre elles doivent être refusées. Le nombre de retours forcés est tel qu'il faudra noliser des avions pour rapatrier toutes ces personnes.

En novembre 2015, la Suède, membre de l'espace Schengen de libre circulation des hommes et des marchandises, a rétabli les contrôles à ses frontières et reçoit maintenant dix fois moins de réfugiés qu'avant. Mais le nombre de demandeurs d'asile demeure très élevé; les nouveaux migrants risquent d'attendre de 15 à 24 mois avant que leurs applications ne soient traitées.

Pour mieux répartir les migrants sur son territoire, le Parlement suédois a entériné mercredi une loi qui imposera des quotas aux municipalités récalcitrantes.

L'annonce de Stockholm survient deux jours après le meurtre d'une enseignante par un étranger de 15 ans dans un centre pour mineurs non accompagnés à Mölndal. Ce meurtre a mis en lumière les problèmes logistiques et de ressources de cette migration, qui est la plus importante depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Le gouvernement craint que certains migrants refusent de partir et deviennent des clandestins. «Il nous faudra mobiliser davantage de ressources», dit le ministre de l'Intérieur, Anders Ygeman.