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Cet amendement, que l'opposition UMP et UDI (centriste) n'a pas appuyé, et les écologistes se sont abstenus, prévoit pour les agences de mannequins ne respectant pas cette interdiction une peine de prison de six mois et une amende de 75.000 euros.

Toujours dans le cadre de l'examen de ce projet de loi sur la modernisation du système de santé, les députés avaient voté mercredi un amendement qui interdit l'apologie de l'anorexie.

Une peine d'un an de prison et de 10.000 euros d'amende est prévue contre les sites Internet qui poussent «à rechercher une maigreur excessive en encourageant des restrictions alimentaires prolongées ayant pour effet de l'exposer à un danger de mort ou de compromettre directement sa santé».

Le projet de loi comporte de nombreuses mesures dont la généralisation du tiers payant qui dispense le patient d'avancer les frais d'une consultation médicale, une mesure vivement dénoncée par les médecins.

L'examen de ce texte en première lecture par les députés, commencé mardi, doit se poursuivre toute la semaine prochaine. L'Assemblée doit se prononcer le 14 avril par un vote solennel sur l'ensemble du texte.