"La France est en guerre", a affirmé M. Hollande et de souligner: "Nous sommes engagés dans une guerre contre le terrorisme Djihatiste qui menace le monde entier et pas seulement la France".

"L'ennemi n'est pas insaisissable. Il n'est pas hors d'atteinte", a souligné le président français, précisant que "notre ennemi" en Syrie est Daech.

"Nous ne sommes pas engagés dans une guerre de civilisation, parce que ces assassins n'en représentent aucune", a-t-il affirmé.

Le président français a rappelé que "la nécessité de détruire Daech constitue un sujet qui concerne toute la communauté internationale", en affirmant avoir demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de se réunir dans les meilleurs délais pour adopter une résolution marquant cette volonté commune de lutter contre le terrorisme.

M. Hollande a déclaré que la France intensifiera ses opérations en Syrie et poursuivra ses frappes au cours les semaines à venir, avec le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle qui appareillera jeudi.

Il a également fait savoir qu'il rencontrerai dans les prochains jours ses homologues américain et russe, Barack Obama et Vladimir Poutine, pour unir les forces visant à se battre contre Daech.

Selon lui, les attentats terroristes en série de vendredi dans la région parisienne ont été décidés, planifiés en Syrie, organisés en Belgique et perpétrés sur le sol de la France avec "des complicités françaises".